Tahiti et Moorea, Aout- Septembre 2010,




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Nous quittons donc les Tuamotu le 09 Aout, par le mouillage de l’atoll de Toau (anse Amyot), direction l’île mythique de Tahiti. Rien que d’évoquer ce mot, « Tahiti », aaaaaah, c'est comme un rêve, difficile à décrire, mais que nombre de nos lecteurs doivent aussi ressentir, nul besoin de vous expliquer que nous sommes très excités à l’idée de la voir apparaitre à l’horizon…
(Photo: Notre arrivée à Tahiti)
Nous partons le matin, comme ça nous savons qu’elle nous apparaitra encore plus belle, car nous arriverons en fin d’après-midi le lendemain (36 heures de traversée).
Et, …la voilà, avec ses pics, qui culminent à plus de 2000 mètres (sommet à 2250 mètres!), ça change des Tuamotu, qui dépassent de l’océan parfois d’à peine plus de 10 mètres…
Le coucher de soleil devant nous, sur l’île de Moorea située juste à coté de Tahiti, est inoubliable, nous vivons une arrivée comme on en vit pas souvent.
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Nous jetons l’ancre tout au Nord de l’île, au mouillage de la pointe Vénus, comme nombre de grands découvreurs du XVIIIème, dont James Cook, qui était venu y installer un observatoire en 1769, pour observer le transit de Vénus devant le soleil (cette observation devait servir à calculer la distance terre-soleil, mais nous ne saurions dire comment…).
                                       (Photo:vue sur Moorea à partir de Tahiti) 
Nous voilà donc dans l’archipel de la Société, qui se compose des îles du vent (Tahiti-Moorea…) et des îles sous le vent (Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora-Bora…).
L’île de Tahiti représente à elle seule une grande partie de la Polynésie Française, déjà par le fait que 70% de la population de Polynésie vit à Tahiti, mais aussi parce que tous les pouvoirs et administrations y sont concentrés. Il y a aussi le fait que la seule grande ville (Papeete, 120000 habitants), le seul aéroport international, le seul grand port de commerce et de pêche, etc…se trouvent sur cette île, alors forcément…
Historiquement, la France a pris possession de Tahiti en 1843 (il s’ensuivit 3 ans d’affrontement sanglant car les Tahitiens n’étaient pas d’accord…malheureusement, beaucoup semblent avoir oublié que la prise de possession de ces îles, (comme aux Caraïbes 200 ans plus tôt d’ailleurs), ne s’est pas faite en douceur. La France fit de Tahiti une base secondaire de son expansion coloniale, et mata, également par la force, toutes les résistances dans les îles environnantes (mais il fallu attendre 1897 pour mettre un terme à toutes les rebellions, en capturant et en exilant le dernier chef de Raiatea).
C’est simple, avec l’arrivée des occidentaux, la population locale a bel et bien failli disparaitre (et avec elle sa culture). On est dans le même ordre d’idée qu’avec les incas ou les indiens d’Amérique…sauf que, 1897, ça fait seulement 113 ans!!!!
L’image de paradis luxuriant rapporté par les premiers découvreurs (avec, par exemple, les si belles vahinés aux mœurs aussi légers que leurs tenues vestimentaires), les histoires passionnantes comme celle des mutinés du Bounty, les récits des aventures des premiers grands voyageurs à voile comme Moitessier, qui aimait tant ces îles, etc…ont contribués à générer des idées parfois vraies, mais souvent fausses, à propos de Tahiti et des îles environnantes.bouchons
En effet, les choses changent très vite en Polynésie Française, depuis les années 60, la population de Tahiti a été multipliée par 5 (180000 habitants aujourd’hui). A Papeete même, on est passé de 10000 habitants en 1945, à 20000 en 1965, puis 120000 aujourd’hui…La construction de l’aéroport en 1961, la télévision par satellite (omniprésente), les essais nucléaires (afflux massif d’argent dans les années 60-70), les très gros problèmes politiques (75% des Polynésiens ne s’identifient à aucun parti, et ne font pas confiance aux gouvernants), la mauvaise utilisation de l’aide de la France (un peu plus d’1 Milliard d’Euros/an), la corruption, la crise du tourisme, de la pêche, de la perle, du bâtiment, les diverses pollutions qui s’aggravent de jour en jour, le manque de projets d’avenir concrets, etc.…écornent violement ce paradis sur terre, c’est triste à dire, mais Moitessier, qui était là il n’y a pourtant pas si longtemps, 30-40 ans, n’a pas connu la même Polynésie que celle que nous sommes en train de découvrir.
CartePour, (ici), ne pas vous faire toute une page sur la vie locale, voici en substance quelques lignes tirés de « Fenua économie 2009-2010» le magazine de l’économie polynésienne: « les pouvoirs publics locaux avaient les moyens, grâce à l’aide de la France, d’amortir considérablement le choc de la crise. Eut il fallu pour ce faire que nos élus aient un minimum de capacité et de compétences. (…), une classe politique qui nous saigne à blanc par son arrogant train de vie, une administration aussi pléthorique qu’inefficace qui nous ruine, et un cortège de sociétés publiques ou parapubliques qui nous achèvent…Le tout baignant dans un climat de corruption généralisée (voir la presse quotidienne).»
Et effectivement, la presse quotidienne parle chaque jour de nombres d’élus, toujours en poste pour la plupart, accusés, condamnés, ou soupçonnés de corruption, ou mieux, de s’être mis l’argent public dans leur poche…Les scandales finance/politique sont légions…

Ambiance-ambiance……

Mais, redevenons les touristes, extérieurs à tout ça (même si on sait que c’est avec l’argent des français qui travaillent que ces gens jouent). On va dire pour l’instant qu’on a rien vu, rien lu, rien entendu, hein?! 

Bref, reprenons, Tahiti se compose de 2 parties à peu près rondes, Tahiti Nui et Tahiti Iti (grand et petit en Tahitien), reliées par un isthme. Le tour de Tahiti Nui fait environ 120 km, et c’est l’île la plus grande de la Polynésie Française. Les habitants vivent pour 95% d’entre eux au bord du lagon, l’intérieur de l’île étant très accidenté, (il n’y a qu’une piste difficile qui la traverse, qui n’est praticable qu’avec un puissant 4*4 et une colonne vertébrale bien accrochée). Mais, la route qui fait le tour de Tahiti Nui est tout à fait correcte, mis à par le fait qu’aux heures fatidiques il y a de supers bouchons à l’entrée et à la sortie de Papeete.
Aucune route ne fait le tour de Tahiti Iti, elle s’arrête en cul de sac à Teahupoo, le spot de surf que tout ceux qui s’intéressent aux vagues connaissent.
(Ci dessous, photo de Teahupoo et de Manoa Drollet, surfeur local, un jour de méga-vague sur son spot)
IMGP1813Teahupoo
Manoa Drollet 

 
 
 
 
 
 







Les pics montagneux de l’intérieur (voir la photo), frangeants le vieux cratère, sont couverts de verdure inextricable et sont vraiment grandioses, d’innombrables chutes d’eau s’en échappent, car les sommets, presque toujours recouverts de nuages, sont très humides.

Il est vivement déconseillé d’aller s’aventurer à pied dans les hauteurs ou sur ces falaises sans un guide professionnel, il n’y a pratiquement pas de sentier de randonnée, et, choses que nous allons découvrir et qui va tout au long de notre séjour nous exaspérer, chaque petite parcelle de terrain appartient à
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un particulier, qui, en fonction de son bon vouloir, laissera passer les touristes, ou pas…
 

C’est difficile de partir en balade sans une voiture, et les transports en commun ne sont pas nombreux en dehors de Papeete et sa proche banlieue.








Après notre arrêt à la pointe Vénus, nous rejoignons la marina Taina, en doublant Papeete, qui vue de la mer donne une impression plutôt plaisante par rapport aux grandes villes que nous avons connues avant (en particulier Panama City, Cartagène des Indes, Fort de France et Pointe à Pitre…). Nous trouvons la ville aérée, les immeubles pas trop hauts, et la verdure jaillit un peu partout entre les bâtiments, cool. Nous entrons dans l’immense rade de Papeete, accompagné comme par magie par des dauphins, puis longeons la piste de l’aéroport pour rejoindre la marina, où nous allons passer 15 jours (dont 3 à quai et le reste sur un coffre (=une bouée pour les bateaux)). Les professionnels de la marina nous accueillent de façon vraiment sympathique, en particulier Philippe le gérant qui n’est pas avare de conseils et d’informations, et patient en plus car il répond à toutes nos questions (il faut le signaler quand on rencontre de vrais professionnels sympathiques, car ce n’est pas si fréquent). En tout cas ça fait plaisir!
DSCF4539(Photo:les voiliers sur les coffres de la marina Taina)
Nous allons retrouver Badinguet avec plaisir, et, côté insolite et incroyable de la vie, nous allons aussi faire connaissance avec un des anciens propriétaires de notre Fidji, qui est tout ému de voir le bateau sur lequel il a fait de l’école de voile à son compte dans les années 70 et 80 en si bon état et…à Tahiti!!! D’origine, il ne reste que les housses des coussins du carré, 4 winchs, et la gazinière, 35 ans, comme quoi, certaines choses sont increvables…Il nous apprend même avoir conçu son fils dans notre cabine arrière et avoir accueilli le chanteur Renaud à bord!!! Ca tombe bien, on aime beaucoup Renaud, c’est pas l’homme qui prend la mer…c’est la mer qui prends l’homme….
Andrea de Kauehi va aussi nous rendre une petite visite lors de son passage à Tahiti, c’est pas beau ça?!
Et c’est aussi ici que nous allons faire la connaissance de Jean Pierre et Monique, ami de longue date de la famille d’Isa, installé depuis 10 ans à Tahiti, nous allons passer toute la journée de notre premier Dimanche à Tahiti, dans leur très jolie maison autour d’un excellent repas, pris sur la terrasse de laquelle la vue sur le lagon et Moorea est à couper le souffle!DSCF4512
(Photo: Monique et Isabelle en pleine action de bavardage sur la terrasse)
Leur accueil est inoubliable, et ils vont aussi nous faire découvrir quelques uns de leurs endroits favoris. Merci encore à vous deux!
Au passage, chers lecteurs, veuillez noter que Jean Pierre Bonnefoy est écrivain, et que nous vous conseillons vivement la lecture de sa trilogie, « Polynesia »… 
 
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Sinon, grâce à une voiture empruntée à un copain, nous allons faire en compagnie de Nicolas de Badinguet le tour de Tahiti. Nous allons ainsi découvrir «la petite Normandie», où l’on se croirait vraiment là-bas, c’est tout vert, avec plein de vaches…quel contraste saisissant avec les Tuamotu, pourtant si proches!!!! De là haut, une vue panoramique sur Tahiti Nui, la barrière de corail, un subtil mélange de vert et de bleu, sur fond de haute montagne, magnifique, il n’y a pas de mot! Puis nous irons nous rafraichir près des cascades, passerons près du rocher souffleur, encore une journée que nous n’oublierons pas de si tôt…
                                                                                                                           (Photo: vue de “la petite Normandie”)
 
Mais il faut aussi bien sur aller à la douane, déclarer notre arrivée en Polynésie (formalités étonnamment gratuites par ailleurs!?). Nous allons en profiter pour visiter le centre ville de Papeete. La ville en elle-même ne nous a pas vraiment fascinés, (notre 1er contact citadin, en descendant du bus, a été de voire la «chinoise» (=Tahitienne d’origine asiatique), propriétaire d’un magasin du centre-ville, faire bouger au jet d’eau une bande de clochards qui dormaient devant sa vitrine la bouteille à la main)…mais, c’est ainsi, vous savez bien que nous n’aimons pas trop les villes… DSCF4464
(Photo: Hôtel de ville)
 
Le marché (voir photo) reste cependant un endroit très intéressant à ne pas rater, où l’on trouve tout ce qui se fait en Polynésie (d’abord tout ce qui se mange, mais aussi et surtout tout ce magnifique artisanat Polynésien, on y trouve des produits des 5 archipels). Isa va même y retourner avec Monique pour se faire mieux expliquer tout ce qu’on peut y trouver……DSCF4495
 
Nous allons également, bien sûr, visiter le magasin Carrefour, avec sa galerie marchande et tout, comme à la maison…Avec la clim, on se serait vraiment senti comme à Carrefour à Nantes ou La Rochelle. C’est assez troublant, même si on ne peut pas nier une grande satisfaction devant un rayon fromage digne de ce nom. On trouve du vrai saucisson des Alpes, du vrai foie gras du Périgord, des vraies bières belges, des vraies mogettes de Vendée, des vraies huitres et moules de Charente, du vrai sel de Guérande, et des vrais Roquefort, Cantal, Morbier, Raclette, Comté, Saint Nectaire, Munster, Pont l’Evêque, Reblochon, et toute la clique, ce qui fait bien saliver Pat, qui n’a pas mangé de tout ça depuis Juin 2009 quand il était rentré 3 semaines en France fêter les 30 ans de son frérot……
Au final, à Carrefour, comme on y trouve aussi (heureusement) les produits locaux, et de nombreux produits de Nouvelle Zélande, l’offre est au total plus importante et bien plus riche qu’en métropole. Etonnant, non?!!! Les prix y sont supérieurs d’environ 15-20% en moyenne, sauf pour tous les alcools, qui sont 2 à 3 fois plus chers qu’en métropole, au moins (les alcools sont très taxés). 
Puis, nous nous offrons, sous la pluie, la traversée de l’île en 4x4. La pluie, peu importe, nous avons déjà un sacré quota de soleil, alors on ne va pas se prendre la tête pour ça! Nous avons retrouvé une idée des Marquises, mais en plus grand, avec une végétation qui nous a semblée encore plus dense, et des cascades qui rivalisaient par leur nombre avec l’île Coco! (Surtout avec cette pluie). Sans 4x4, impossible de circuler sur cette route traversière, enfin si, à pied (mais pour cela, prévoir plusieurs jours de marche), à cheval, ou en VTT. DSCF4708
Au moment de redescendre cette route traversière vers le sud, nous, (et tous les autres 4*4 avec leurs touristes), sommes obligés de faire demi-tour, et de rentrer par le Nord, (en retraversant Papeete). En effet, le propriétaire du terrain sur lequel passe la traversière exige le paiement d’une taxe de passage que les prestataires de tours en 4*4 ne veulent pas payer. Nous faisons donc demi-tour avant son terrain...(no comment)…
Accompagnés par Monique et Jean Pierre, nous visiterons le magnifique jardin botanique de Tahiti, (voir la photo) IMGP1761dans lequel vivent depuis 80 ans deux tortues des Galápagos, et, après un super déjeuner d’anniversaire pour Isa, nous allons à Teahupoo… mais les vagues ne sont pas à l’appel, alors que la compétition mondiale BillaBong Pro commençait ce jour là. Dommage! Sur le chemin du retour nous visitons un très beau Marae.
Petite explication sur le Marae : les anciens Polynésiens étaient polythéistes ; chaque île, chaque chefferie, famille et corps de métier possédait ses dieux, spécifiques mais complémentaires. C’est sur le Marae qu’ils étaient honorés, d’où son importance dans la communication entre les hommes et leurs dieux puisqu’ils ne pouvaient être convoqués que sur le Marae!
Nous serons donc restés 14 jours à Tahiti! 14 journées bien remplies et qui nous aurons apportées de nouveaux amis!
 
Puis, nous sommes partis rejoindre « l’île sœur » : Moorea! Moorea d'en haut
(Photo: Moorea vue d’en haut, on voit Tahiti Nui derrière)
On peut difficilement faire plus près, 10 Milles, 2 heures de trajet. En forme de cœur, 60 km de tour, un sommet à 1207m (!), et environ 10 à 12000 habitants, Moorea a une silhouette exceptionnelle.
Nous avons jeté l’ancre dans la légendaire baie de Cook, et son extraordinaire paysage nous a envoutés!!!! Le lendemain, la baie d’Opunohu juste à coté, qui lui ressemble comme 2 gouttes d’eau, nous a semblé peut être encore plus belleIMGP1928.
(Photo prise de Fidji dans la baie de Cook)
 
Et, le lendemain, nous avons loué un scooter, pour un tour de l’île. 
Premier arrêt à l’usine de jus de fruits « Rotui » où nous dégustons le meilleur jus d’ananas que nous n’avons jamais goûté! Ainsi qu’une délicieuse crème de vanille, et quelques rhum fruités ou fleuris (parfumés au tiare Tahiti, la fleur de Tahiti). Mais, à 9h, c’est un peu tôt pour une dégustation plus poussée, malheureusement. Nous suivons ensuite la route des ananas qui nous même au belvédère, d’où nous pouvons admirer les deux baies abritées au cœur des montagnes. Une vue exceptionnelle!
Moorea nous dévoile son énergie, sa magie, sa richesse: un véritable jardin d’Eden entouré d’une barrière de corail!
Nous faisons halte au lycée agricole, où nous dégustons de délicieuses glaces et découvrons la non moins délicieuse confiture au tiare Tahiti, avant de visiter l’exploitation. Les fruits y sont prioritaires : ananas bien sur, Moorea étant très connu pour ce fruit, mais aussi tous les fruits et agrumes typiques des tropiques. Nous sommes enchantés par cette visite gourmande.IMGP1998
(Photo: vue du Belvédère sur la baie d’Opunohu)
Nous visiterons aussi un important site archéologique à proximité, et un centre équestre situé dans une forêt de grands pins.
En reprenant la route côtière, nous retrouvons les habitations, les hôtels, et le coté le plus désagréable de la Polynésie va nous apparaitre….La loi littoral en Polynésie, connait pas. Il n’y a aucun accès à la plage. Entre la route et la plage, il n’y a que des propriétés privées, des panneaux « tabu » (=privé), et des hôtels (qui proposent un accès payant à leurs installations).
Quand il n’y a pas de construction, l’accès est barré par des bouts de ficelles, des portails posés à même le sol, ou des barbelés, avec des panneaux « tabu », « attention au chien », etc…C’est très décevant. Finalement, nous trouverons quelques endroits pour prendre des photos, mais la seule plage publique de Moorea fait 100 mètres, et c’est celle devant laquelle est mouillé Fidji…
L’état des chiens aussi nous interpelle: ils sont livrés à eux-mêmes, d’une maigreur famélique, et continuent à se reproduire avec certainement l’énergie du désespoir, car les chiots sont eux aussi de petits squelettes ambulants…On se croirait dans un pays pauvre par endroit, alors que nous sommes à Moorea!
Nous nous ravitaillons en légume au bord de la route et en ananas à la station service (Original les ananas à vendre posés par dizaines sur les pompes à essence). Baie de cook
(Photo:Vue d’avion sur la baie de Cook)
Nous n’oublions pas de rendre visite au fond marin du lagon! L’eau est si claire, et le paysage si impressionnant, qu’on ne sait plus ou donner de la tête! DSCF4897
 
Nous quittons Moorea début Septembre, direction les îles sous le vent, situé à 15 heures de navigation, nous partons donc en fin d’après midi, en appréciant encore un de ces exceptionnel couché de soleil. Nous sommes à la voile, Fidji file doucement, en silence, derrière nous Moorea et Tahiti s’éloignent, mais nous savons que nous allons revenir…
 
En attendant, on nous a proposé du travail, à Raiatea, il faut vite que nous allions voir ça!
 
La suite au prochain épisode!!

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