Les Marquises, Mai - Juillet 2010



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1. Hiva Oa Sud et sa "ville" Atuona
2. Fatu Hiva et la belle baie des vierges (Hanavave en Marquisien)
3.Tahuata et les 3 mouillages que nous y avons fait
4. Le mouillage de Hanamenu au Nord d'Hiva Oa, avec sa source d'eau douce et les enfants en vacances.
5. Ua Pou, si petite et qui pourtant culmine à 1300 mètres.
6. Nuku Hiva, la plus grande île des Marquises.

IMGP2264Voilà donc un des 5 archipels de la Polynésie Française! On peut dire qu’on en a entendu parler des Marquises! Ces îles reviennent inlassablement dans les récits de tour du monde à la voile…
Avant d’y arriver, c’est un rêve, au moment où on arrive, on a peur d’être déçu à force de s’attendre au paradis, quand on y est, c’est que du bonheur…et quand on est reparti…on veut y retourner!
On y trouve 5 îles habitées (plus quelques cailloux inhabités), qui sont (du Nord vers le Sud) : Nuku Hiva (la plus peuplée avec 2400 habitants), Ua Huka, Ua Pou, Hiva Oa, Tahuata, et Fatu Hiva. (En Marquisien, tous les « u » se prononcent « ou », les « h » donnent un son aspiré difficile à décrire, avec une légère touche de « j » espagnol, et tous les « e » se prononcent « é »).
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Terres indomptées, hautes montagnes, variées, puissantes, comme sculptées en profondeur par une érosion impressionnante. Les rivières, les sources et les cascades abondent et offrent l’eau nécessaire à la vie animale et surtout végétale qui explose. Même si, en saison sèche, l’eau se fait plus rare, les vallées restent riches en vert-vert.


Les palmiers n’hésitent pas à frôler le ciel (ils peuvent parfois atteindre 30 mètres!!), les crêtes sont audacieuses, et les ravins plus encaissés que tout ce que nous avons vu jusqu’ici. Ce sont des îles qui nous font l’effet d’île folles car elles défient l’imagination.
La végétation tropicale s’apparente à celle que nous connaissions, mais nous découvrons aussi beaucoup de nouvelles plantes et arbres dont nous ignorons les noms. Les fruits abondent comme jamais nous n’aurions pu l’imaginer, les arbres croulent littéralement sous les pamplemousses, les citrons, les caramboles, les mangues, les corossols, les papayes, les bananes… pour ne citer qu’eux. Par endroit, les fruits jonchent le sol, ça fait drôle de marcher sur un tapis de mangue…Et ces fruits sont si bons, rien à voir avec ce que nous avions connu avant.
En traversant vallées et forêts, lors de nos excursions, nous avons rencontré des arbres incroyables, leurs troncs montant vers le ciel en une forme de demi-cercle, proposant à la base comme un fauteuil, où le marcheur peut se reposer. D’autres ont des racines vertigineuses, car elles s’accrochent à la falaise comme des lianes, afin de trouver l’eau dans la terre. Nous avons découvert l’impressionnant Banian, un immense figuier dont les innombrables racines descendent directement des branches! DSCF2863
Et, tout au sommet de certaines montagnes, nous avons reconnu la forme spécifique des grands sapins! Et ne parlons pas des fleurs, il y en a trop, et elles sont trop belles!
Mais ces mots ne sont rien par rapport à l’ivresse joyeuse que procurent ces paysages à nos yeux toujours plus grands ouverts, et le bonheur d’être ici ne s’arrête pas à ces sites majestueux.
Les Marquisiens sont eux aussi tellement attachants. Pas besoin d’être ici depuis longtemps pour se faire des amis; les portes, (si portes il y a), s’ouvrent naturellement sur notre venue. Les gestes de bienvenue ricochent sur notre passage, et c’est parfois comme si nous nous connaissions depuis toujours. Le troc est de bon augure, et c’est sympa d’échanger un vieux sac à dos contre un régime de banane de 30 kilos!DSCF3385
Et oui, il semble que nous avons encore trouvé un paradis!
On va le dire vite, (il faut bien le dire, ça intéressera les marins qui nous lisent, à fortiori s’ils sont en route pour les Marquises), mais il y a tout de même 2 points négatifs (enfin, de notre point du vue):
Premier défaut, les mouillages vraiment abrités sont très rares aux Marquises, et il faut être près à bouger son bateau en cas d’arrivée de grosse houle, la plupart des mouillages demandent 2 ancres, pour rester face à la houle, et il vaut mieux préparer un orin sur ses ancres si on veut être sûr de les récupérer (nous avons bien failli perdre tout notre mouillage arrière, qu’il a fallu retrouver à tâtons, en apnée à Hiva Oa (sortie de rivière, on y voyait pas à 30 centimètres)). Nous avons quitté le mouillage de Taiohae (Nuku Hiva) plus vite que prévu, parce que la houle nous y incommodait, et n’avons pas pu nous rendre à Omoa (Fatu Hiva) pour la même raison. De plus, à cause du relief, de violentes rafales peuvent souffler sur les mouillages (nous en avons eu à 30 Nœuds ou plus, à Fatu Hiva par exemple). Cela dit, nous n’avons passé aucune nuit horrible à rouler comme des fous, ce n’est pas intenable, et nous avons toujours très bien dormi (dans la mesure où nous avons confiance dans notre ligne de mouillage).
DSCF3693Pour info, les mouillages que nous avons trouvé les plus abrités avec cette houle de Sud (liée à l’hiver austral) et un vent d’alizé plus ou moins Est, rarement en dessous de 20 Nœuds (qui lève donc un beau clapot d’Est, qui se combine à la houle), étaient surtout dans le groupe Nord (Anaho et Hakatea (ou “Daniel’s Bay”) sur Nuku Hiva, ainsi que Hakahau sur Ua Pou, à condition de mouiller une ancre à l’arrière…).
Deuxième défaut, les « nonos ». Nous connaissions pourtant bien les moucherons/mini-moustiques « ien-ien » des Caraïbes, qui, presque invisibles, vous mordent les pieds et les chevilles en fin d’après-midi, et sont insupportables.
Mais là, aux Marquises, nous avons découvert les fameux nonos, plus vicieux encore, car eux, on ne les sent pas tout de suite, ils attaquent tout le corps, à n’importe quelle heure, et c’est seulement le lendemain qu’on comprend! Nous nous sommes fait littéralement bouffé sans le savoir, lors d’une balade à Anaho, sur Nuku Hiva, et pendant 3 jours, nous (surtout Isa) étions couverts de boutons rouges qui grattent à mort, mais qu’il ne faut surtout pas gratter bien sûr, tout le monde connait ce problème. C’est à devenir dingue. On a beau essayer le citron, les crèmes anti-grattouilles que nous avions à bord, le désinfectant, l’élixir du Suédois…on a tout étalé dessus et même fait des mélanges, avec des résultats très bofs…difficile de dire ce qui soulage le plus. Pour Pat c’est le citron mélangé au Suédois, pour Isa le désinfectant….Bref une galère.
Moralité, il faut s’asperger le corps entier avec de l’anti moustique, ça fonctionne bien. Mais, il faut préciser qu’il n’y en a pas partout des nonos, et qu’il doit y avoir des saisons aussi pour eux. Au final, nous n’avons été vraiment embêté qu’au Nord de Nuku Hiva, lors de cette balade vers la magnifique plage de Haatuatua (ça ne veut peut être rien dire, mais on le précise quand même)…
Voilà pour les défauts, mais ces désagréments ne sont rien, (et sont gérables quand on est prévenu), quand on les met en balance avec le reste……
Après nos 23 jours de mer à travers le Pacifique, c’est à Hiva Oa que nous atterrissons, le 16 Mai 2010, dans la baie d’Atuona. Le charme s’est vite opéré. L’accueil simple et sympa des voisins de mouillage nous a vite détendu.IMGP1135
Et il ne nous aura fallu que peu de temps pour nous remettre de cette traversée (2 bonnes nuits de 12 heures chacune), tant nous avions hâte de parcourir ces terres. Nous n’avons pas oublié d’aller rendre visite aux tombes de Jacques Brel et Paul Gauguin, et nous avons vite compris pourquoi ils avaient décidé de finir leur vie ici. Tout invite à une vie paisible. Le climat n’est pas trop chaud, les nuits sont plus fraiches, ça descend même jusqu’à 23°C, ça fait du bien car nous avions vraiment eu très chaud depuis le Costa Rica et Panama…
Nous retrouvons des gens qui parlent français, des cabines téléphoniques, la Poste, la Mairie, la Gendarmerie (où nous effectuons des formalités d’entrées provisoires (à compléter une fois à Tahiti) simples et gratuites en 5 minutes), la radio RFO, et notre portable bi-bande français fonctionne à nouveau avec une simple carte SIM achetée à la Poste. Nous allons même trouver dans un magasin, du fromage et du saucisson, (plus ou moins périmé, mais tout de même)!!
Nous sommes déçus par le débit internet, qui laisse vraiment à désirer, mais quel luxe tout cela déjà, quand on pense à notre position sur le globe…
Nous découvrons ensuite, en 7 heures de navigation, Fatu Hiva, et sa baie d’Hanavave (baie des vierges en Français) où là, le spectacle nous laisse bouche bée. L’arrivée est époustouflante.
Entre des sommets vertigineux, devant lesquels se distinguent des pics (les verges de la baie), une vallée verdoyante et parfumée (jasmin, coco, mangue, banane…), dans le fond de laquelle coule une rivière, tout nous invite à la promenade. Les habitants nous saluent amicalement. Nous rencontrons une faune inattendue sur le bord de la route : vaches, cochons, chevaux et chèvres, sans oublier les chiens, les chats, les poules et les coqs….Et toute la volière que ces îles peuvent accueillir et qui nous enchante de ses chants variés (on remarque surtout le magnifique Paille en Queue).
C’est ici que nous assisterons à notre première messe Marquisienne, et aux répétitions des spectacles de juillet. Les chants et les danses, appuyés par percussions, ukulele et guitare, nous enchantent, nous restons longtemps à les regarder, avec cette sensation que nous sommes cette fois vraiment de l’autre côté de la planète.
Nous irons aussi à la cascade, bien cachée en pleine forêt, monterons jusqu’à la croix érigée au sommet d’un des monts affleurant la baie. Isa débouchera une machine à laver, réparera des chaussures, et enchantera les enfants avec ses pop corn, ses tours de cartes et ses oiseaux en papier…Nous découvrons un artisanat magnifique, fait de « tapa » ,dessins maoris sur de l’écorce, frappée jusqu’à devenir fine comme du papier (ça fait un peu penser au papyrus)), de fines sculptures sur des ossements (de chèvres, vaches et poissons), et de bois, qu’ils travaillent à la perfection pour en faire des paniers, des tikis (statues), des ukulélés, des percussions, etc……
Nous resterions bien plus longtemps….D’autant que le jour de notre arrivée, il y avait 24 voiliers au mouillage, (nous avons dû mouiller derrière ce troupeau, sur 22 mètres de fond!!) le jour du départ, 9 jours plus tard, nous ne sommes déjà plus que 5 voiliers, ce qui est beaucoup plus raisonnable pour cette baie, qui ne doit pas voir beaucoup de visiteur en dehors d’Avril/Mai/Juin.IMGP1084
(Il faut dire qu’après ça, nous ne serons presque jamais plus de 2 voiliers dans tous les autres mouillages que nous avons faits, nous serons même tout seul par moment).
Nous rejoignons ensuite, en une grandiose après-midi de navigation, l’île de Tahuata, tout d’abord dans la baie d’Apatoni. Attention aux fonds composés de gros rochers, qui vont faire souffrir notre guindeau… En revanche, c’est le paradis pour la découverte de la faune marine Marquisienne. Nous ferons aussi une belle balade jusqu’au village d’Apatoni, à une heure de marche, en nous régalant d’innombrables mangues sur le chemin, et découvrirons avec émotion la beauté du lieu. C’est propre, ça sent bon, c’est sain, et les gens sont toujours aussi avenants. Les enfants, dès leur plus jeune âge vont à la pêche, cueillent les fruits et savent cuisiner. Pour les Marquisiens, il est indispensable qu’un enfant sache s’alimenter tout seul, car c’est la chose la plus importante dans la vie. C’est donc la première chose qu’on leur enseigne.
Nous rejoindrons ensuite la baie de Vaitahu où nous allons nous baigner avec les dauphins!!!! Ils seront une cinquantaine à venir nager non loin de Fidji et c’est avec une émotion très vive que nous allons à leur rencontre. Ils jouent à nous entourer, filent vers le fond, remontent à la surface et nous resterons plus d’une heure à jouer ainsi. C’est comme un frisson d’amour! C’était notre première fois!
C’est dans cette baie, à Vaitahu, que les premiers européens sont arrivés, et en 1842, un français, un certain Dupetit-Thouars y pris possession des Marquises, au nom du roi Louis Philippe…
Dans ce village, il faut absolument voir l’église, fraichement rénovée, que nous avons trouvée vraiment magnifique!
Puis, nous retournons sur Hiva Oa, mais cette fois de l’autre côté, au Nord, à Hanamenu. Entre deux falaises arides, une vallée verte bordée d’une plage de sable gris (blanc et noir mélangé). Un garçon de 1O ans, Marurai, nous invite à le suivre et nous fait découvrir la source! Au pied de l’arbre sacré coule une eau pure, et un bassin nous attend pour nos ablutions…l’eau est très fraiche, mais c’est bon, très bon. Et nous y remplissons tous nos bidons d’eau potable! A part de l’eau douce, on trouve dans cette vallée  (accessible uniquement par des chemins pédestres, ou par la mer) des chevaux presque sauvages, (les plus sauvages sont sur les hauts plateaux), des graines noires et rouges et noires pour confectionner des colliers, des pamplemousses, et 3 ou 4 habitations de vacances/week-end…avec des gens adorables qui nous inviterons à manger du cochon sauvage avec eux… DSCF2903
Les enfants Marurai et Taitoua vont entrainer Pat dans des parties de foot rythmées, et passeront aussi de grands moments à bord pour jouer aux cartes et entre autre étudier les étoiles et le système solaire!
En quittant Hiva Oa, nous quittons le groupe Sud des Marquises, et nous nous dirigeons vers le groupe Nord, en une journée complète de navigation (avec une touche de moteur pour arriver avant la nuit (nous serons d’ailleurs accueillis à Ua Pou par des animaux que nous n’avions jamais vu, dauphins sans rostre de près de 5 mètres qui, d’après nos bouquins se nommeraient « fausse orque », encore un moment magique sur fond de coucher de soleil))…
Nous arrivons donc sur l’île d’Ua Pou (prononcé donc « ou a po ou »), assez bien abrité du roulis par une digue. Là encore, le spectacle nous laisse sans voix. Les sommets de cette île forment comme une citadelle, avec des minarets « pains de sucre » s’élevant à 1200 mètres (alors qu’elle ne fait que 100 km2 !), impressionnant.IMGP2264
Dans le village, Isa va se lier d’amitié avec Sylvie et Mahe Ata, avec lesquelles elle va tresser des feuilles de cocotiers pour les toits des cabanes construites autour du terrain de foot pour les fêtes de Juillet. Et c’est ici que nous retrouvons Badinguet! Pascale et Nicolas sont en pleine forme et nous échangeons avec plaisir nos nouvelles autour de quelques repas-apéros et lors d’une balade pique nique vers une plage magnifique.
Là encore, comme à chaque fois que nous quittons un mouillage, nos filets à fruits seront pleins.
Enfin nous voici arrivés sur la dernière île des Marquises que nous visiterons : Nuku Hiva. Dans la baie de Hakatea aussi appellée « Daniel’s bay ». Et quelle baie! Et quel spectacle là encore! Et nous qui pensions que nous avions tout vu! L’entrée dans le mouillage nous coupe encore le souffle! Les sommets des falaises entourant la vallée sont d’une hauteur vertigineuse. Et la vallée est luxuriante, luxuriante à en perdre la tête. Et attention aux fruits, il y en a tant que nos sacs débordent en moins de 5 minutes.
En marchant pendant trois heures à travers la vallée, les bois où les arbres nous étourdissent par leur taille et leur diversité, en traversant de joyeux cours d’eau, en dépassant un impressionnant site archéologique empreint de mystère, nous finissons par rejoindre la cascade de Ahuei. Il faut lever la tête très haut pour atteindre son sommet (qui se situerai à 350 mètres), son débit en ce moment est très faible, et on trouve à son pied un bassin d’eau fraiche. En nageant, et en escaladant un rocher, on découvre un autre bassin, situé entre et sous des roches colossales. C’est fantastique, grandiose, spectaculaire ! OUAH! Nous sommes entourés de falaises, dans le fond d’un canyon verdoyant, survolé par les splendides pailles en queue. Un jardin d’Eden.IMGP1326
Est-il nécessaire de parler des anguilles inoffensives qu’on trouve dans ces eaux, ou des crevettes d’eau douce appelées chevrettes, qui viennent essayer de nous chasser de l’eau? Il faut bien un peu d’action non?
En tout cas cet endroit est un point très fort de notre séjour aux Marquises!
Nous rencontrons un jeune couple, Maria et Maï, qui vivent dans leur maison au bord de la plage, et ils sont heureux d’accueillir les plaisanciers de passage pour partager un Kai-kai (on mange ensemble en partageant ce qu’on a, ça nous rappelle nos soirées chez les indiens Kuna).
C’est ainsi qu’un soir de fête, nous nous regroupons à 10 pour partager de la chèvre, du poisson cru au lait de coco et du riz (pas un repas sans riz!), Isa a fait des pop corn (encore) et un crumbble, et cette soirée finira tard, car il y avait également quelques alcools à partager, et les hommes auront très mal à la tête le lendemain…
Nous allons retourner plusieurs fois chez Maria et Mai, qui sont, avec leur fils Tehia (5 ans), très attachants. Nous allons même faire quelques parties de pétanques (avec le pastis comme il se doit) super sympathiques.3
Nuku hiva étant la plus grande des îles des Marquises, elle offre un plus grand nombre de mouillages que les autres îles, nous en ferons donc le tour pour rejoindre le mouillage le plus abrité de l’archipel, Anaho! Nous sommes comme sur un lac, seuls, trop bien! Et là encore le paysage nous cloue le bec, pour changer! Nous allons passer un col à pied pour rejoindre le village d’ Hatiheu, nous marchons pendant au moins deux heures en profitant des mangues si délicieuses, de la fraicheur d’un court d’eau, et du paysage toujours aussi enchanteur. Le village est là encore joli, propre et délicieusement parfumé par toutes les fleurs qui l’embellissent. Alfonso, l’homme de la mission catholique du village, va nous accompagner sur le site archéologique. Nous allons découvrir grâce à lui l’histoire des premiers habitants de ces lieux. Au milieu de ce site chargé d’histoire et surtout de mystère se dresse un Banian gigantesque, au pied duquel les archéologues ont retrouvé des ossements humains en grande quantité…
Avant de quitter les Marquises, nous ferons une halte en baie des contrôleurs, un saut de 3 jours à la « capitale », Taiohae, histoire de nous connecter sur internet, pour skype et le blog (c’est très cher, et plutôt lent, mais ça fonctionne). On y trouve, chez l’habitant, de la délicieuse vanille, et un peu de tout dans cette “mégapole” de 1400 habitants...
Puis nous passerons faire une dernière partie de boule avec Marie et Maï, avant de partir pour les Tuamotu, le 06 Juillet…pour arriver à temps pour l’éclipse du 11...Mais ça c’est une autre histoire, comme dit la chanson!
Comment conclure ? C’est simple, aux Marquises, sans vraiment nous consulter, une pensée nous a traversé l’esprit, et si nous restions un peu plus longtemps que prévu en Polynésie????????? On nous avait prévenu!!

Pat et Isa